accouchement sans douleur

Un accouchement sans douleur avec l’endorphine

La magie de l’endorphine, notre anti-douleur naturel

C’est tout à fait possible de vivre un accouchement sans douleur. Ou, du moins, en ayant beaucoup moins de douleurs! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un des outils pour diminuer la douleur pendant un accouchement: l’endorphine.

L’endorphine

Connaissez-vous le “runner’s high”? C’est la sensation de bien-être que les coureurs peuvent ressentir après une course intense.

Imaginez-ça, mais amplifié drastiquement et mélangé à tout un cocktail d’hormone d’amour, de sentiment d’accomplissement et d’exaltation et vous comprendrez pourquoi certaines femmes adorent accoucher.

C’est la bulle de l’accouchement 💙

L’endorphine nous permet d’entrer en transe, coupée du monde, déconnectée du temps et de l’espace. C’est l’hormone qui permet graduellement de réduire notre douleur pendant l’accouchement, qui permet aux femmes d’accueuillir les contractions plutôt que de les combattre.

L’endorphine, ça nous sort de notre cortex cérébral. Ça nous rend animales, sauvages, mammifères. Ça nous permet d’entendre et d’écouter nos instincts pendant la naissance, d’être débarassées des freins de la pudeur, d’oublier ce qui est convenable et de chanter, grogner et rugir comme on l’entend.

Ça nous permet aussi de s’endormir en un battement de paupières, entre deux contractions, de partir et revenir, dans un état de conscience second, au rythme des vagues de notre corps.

C’est l’endorphine, combinée a l’ocytocine, qui nimbe l’univers de béatitude lorsque nous accueillons notre enfant au monde.

Mais nous devons être laissées en paix pour produire de l’endorphine et accoucher sans douleur. Il faut qu’on nous laisse le temps. Qu’on ne nous force pas à retourner dans notre cortex cérébral avec des décisions intellectuelles. Que notre environnement soit perçu comme étant complètement sécuritaire par notre cerveau primitif. Qu’on nous laisse s’abandonner sans jugements. Qu’on nous laisse faire, point.

Et tout ça, c’est naturel comme le monde. C’est la magie de nos hormones qui enclanchent mécanismes après mécanismes pour nous faire vivre le plus gros “high” de notre vie tout en mettant notre enfant au monde.

C’est la magie de l’endorphine 

Et vous, comment avez-vous vécu l’influence de cette hormone pendant l’accouchement? Avez-vous eu le temps (et les bonnes conditions) pour pouvoir la sécreter?

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